En plus de sa crise économique qui s'intensifie de jour en jour, la Tunisie vit une atmosphère de campagne électorale présidentielle qui s’annonce sans toutefois en connaître ni la date ni les modalités.
Le 24 mars, des élections présidentielles ont eu lieu au Sénégal, qui ont vu la victoire sur 19 candidats d’un jeune « panafricaniste de gauche » du principal parti d’opposition,
Non, il n'y en a pas. Pourquoi il n'y en a pas ? Tout simplement parce la manière de reprendre la démocratie à celui qui l'a confisquée dépend essentiellement de la position stratégique que s'est donnée ce dernier.
Parmi les nombreux pays du Sahel africain frappé par un coup d’État qui devaient organiser des élections cette année, le Sénégal semblait être le seul à pouvoir échapper à la menace de la suppression des électeurs, du truquage ou d’autres pratiques de corruption.
Le Hirak n’était pas une menace, c’était une alerte, une chance, l’esquisse d’un avenir souhaitable.
Faut-il alors envisager de ne pas participer ? Avec le risque de laisser la situation actuelle se prolonger indéfiniment, dans ce qu'elle a d'insupportable ? On n'ose à peine imaginer que le pays reste entre les mêmes mains pour cinq années de plus…
La pédagogie sociopathe de la haine et du mépris de l’autre sera durable. Il faudra répondre par une culture radicale, sans la timidité qui a ouvert les portes à la barbarie et au néocolonialisme
Les Semeurs.tn الزُّرّاع