Péril en la demeure

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Le Dinar poursuit sa chute sans parachute et les déficits extérieurs explosent. Les réserves en devises passent en deçà du seuil de sécurité, tout en étant financées par des dettes étrangères en continuel alourdissement.

On autorise des rentiers à importer des biens de consommation superflus et des affairistes "délicieux" à recruter des joueurs internationaux à bras le corps, sans qu’on soit capable de payer nos fournisseurs de médicaments ou de pièces de rechange pour Tunisair.

A présent, BNP Paribas s'en va, Société Générale songe sérieusement, d'autres IDE plient bagages et préparent leurs valises. Parallèlement, les fuites de capitaux de moult affairistes tunisiens s'accélèrent à travers la majoration des factures d’importations et la production de factures de complaisance, au vu et su de tout le monde.

La production des entreprises publiques ralentit de plus en plus et leurs déficits s'envolent de jour en jour. Nos marchés sont inondés par des produits de contrebande, mais aussi par des marchandises abusivement importées via les circuits officiels. Des PMI ferment leurs usines, des petits commerces baissent leurs rideaux, et des emplois fixes sont ainsi détruits.

L'iniquité fiscale s'accentue, les inégalités deviennent vertigineuses, et les services publics vitaux s’effritent (santé + enseignement + transport). Le pouvoir d'achat du Tunisien fond comme neige et la nonchalance du gouvernement durcit comme fer.

Mais bon sang ! Où va-t-on avec ces criminels qui nous gouvernent ?

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