Les relations "bloquées" sur Facebook!

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Je ne doute pas qu’utiliser cette option est parfois nécessaire pour « éjecter »une personne désagréable, maligne, invasive, insolente, grivoise, malintentionnée, animée par une hostilité mordante !!!

Probablement, c’est un instrument indispensable quand certains séducteurs assidus, au mépris du respect et des bonnes manières, encombrent insidieusement notre espace intime pour manifester bruyamment et souvent vulgairement la flamme torride qu’ils éprouvent à notre égard !!!

Néanmoins, lorsqu’on s’aperçoit qu’une bonne majorité l’emploie à des fins vindicatives pour mettre un terme d’une manière démonstrative et babillarde à une relation, là ça devient forcément puéril et choquant !

Mettre en quarantaine, enfermer dans une cellule d’isolement quelqu’un parce qu’il a eu l’audace de contrarier notre opinion, ou parce qu’il n’a pas eu la complaisance d’admettre notre jugement et d’y adhérer…c’est franchement ridicule !

Cette arme de destruction massive puisqu’elle vise à neutraliser l’importun, à l’éradiquer, à l’arracher de notre bulle cybernétique ressemble à une exécution sommaire : la personne agit pour rompre un lien ou un pacte de confiance, Les représailles sont motivées par des rivalités amoureuses, des jalousies naissantes, des conflits familiaux ou entre amis, des incompréhensions et malentendus engendrant une mise à distance sacrificielle, en somme l’élimination identitaire, de celui ou celle qui par la force des choses est devenu persona non grata !

On pourrait parler des victimes collatérales, parce que généralement, la personne bloque toute la smala, famille, amis, neveux tontons…

L’acte est plus que symbolique, il a valeur d’avertissement et de mise en garde : tu n’es plus dans le cercle de mes amis virtuels, c’est un premier pas, qui annonce le deuxième : tu risques réellement de disparaitre de ma vie réelle !!!

Ça va au-delà du simple nettoyage de « la liste d’amis », bloquer c’est anéantir, exprimer une volonté de rupture, de divorce sous-tendue par un sentiment d’hostilité violent, indicible mais qui pour s’affirmer en tant que tel a besoin de la symbolique de la sentence, métaphoriquement de la « guillotine ».

Les "victimes" préfèrent ne pas en parler, la discrétion étant de rigueur, surtout qu'il existe une catégorie de "cochons"(mesdames, par simple courtoisie j'exclus le féminin) qui méritent bien « la guillotine »! Par ce geste péremptoire, la victime est censée expier une opinion, un jugement, une infidélité, une divergence des vues ou une amitié…

L’opprobre est jeté, l’anathème prononcé, la vengeance consommée …c’est l’expression technologique la plus achevée et sans doute la moins argumentée, la moins raisonnée et la moins intelligente de la rupture !

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