Trump et Al-Sharaa renforcent les relations américano-syriennes lors d’une rencontre à la Maison Blanche

Le président américain Donald Trump et le président par intérim de la Syrie, Ahmed al Sharaa, ont tenu lundi une réunion clé à la Maison Blanche.

Au cours de la réunion, les deux hommes ont discuté des moyens de renforcer les relations bilatérales et de développer la coopération dans divers domaines.

Dans un communiqué, la présidence syrienne a indiqué que les parties avaient également discuté de questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Shaibani, a qualifié la réunion de « constructive » et a souligné que « la question syrienne a été discutée sous tous ses aspects ».

Il a également souligné l’engagement commun en faveur de l’unité nationale, de la reconstruction du pays et de l’élimination des obstacles à sa renaissance, en faveur d’un avenir meilleur pour le peuple syrien.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a qualifié la réunion, qui a duré plus d’une heure, d' « historique » et s’est déroulée dans une atmosphère « amicale et constructive ».

Dans le même temps, sous la direction de Trump, une réunion de travail a eu lieu entre Al-Shaibani, son homologue américain Marco Rubio et le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Son objectif était d’assurer le suivi des accords conclus par les deux dirigeants, Trump et al-Sharaa, et d’établir des mécanismes clairs pour leur mise en œuvre.

Parmi les faits saillants, il a été convenu de procéder à la mise en œuvre du pacte du 10 mars, qui prévoit l’intégration des Forces démocratiques syriennes (FDS) dans la nouvelle armée nationale.

En outre, les États-Unis ont exprimé leur soutien à un éventuel accord de sécurité entre la Syrie et Israël, dans le but de renforcer la stabilité régionale.

Trump a souligné les efforts conjoints de Washington et de Tel-Aviv pour renforcer les liens avec Damas et a réitéré sa pleine confiance dans la capacité d’al-Sharaa à mener à bien ses tâches.

Il a exprimé son soutien aux efforts d’investissement et de reconstruction en Syrie et a réitéré son engagement en faveur de la levée progressive des sanctions imposées par la loi César.

À cet égard, le département du Trésor a annoncé lors de la visite une suspension partielle de ces sanctions pour une période de 180 jours.

La visite d’Al-Sharaa, la première d’un dirigeant syrien à la Maison Blanche, a eu lieu six mois après sa première rencontre avec Trump en Arabie saoudite.

De plus, cela s’est produit quelques jours seulement après que Washington eut retiré la désignation de « terroriste mondial » de l’ancien chef d’une organisation liée à Al-Qaïda.

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