L'enjeu fondamental de ce mois de septembre ne réside pas dans les délibérations de l'OTAN, organisation dont la réponse aux difficultés qu'elle engendre demeure invariablement l’agression. Pour la nouveauté, vous repasserez !
La conférence de l'Organisation de coopération de Shanghai — dont on parle abondamment, et pour cause ! — l'illustre clairement, sans pour autant faire changer d’avis quiconque possède son idée enfouie tout au fond de sa bêtise !
Notre résistance face à l'évidence est tenace : même si cela ne se voit pas, ni ne se sent pas chez le quidam ordinaire, les pôles magnétiques s’inversent. Quelles que soient les circonstances, même les plus défavorables, les optimistes irréductibles continueront à vanter notre position et à imputer nos difficultés au vilain Poutine, tout en glorifiant des dirigeants européens que nous n'avons pas élus, faisant tout pour nous faire disparaître. Une sorte de Cinquième colonne œuvrant pour une puissance hostile qui n’est pas la Russie, comme on le claironne avec des mauvaises intentions !
La défaite en rase campagne au profit d'un équilibre mondial multipolaire est un choc géopolitique. Cela me paraissait inconcevable de mon vivant. Le passage de la domination outrageante de l’Occident, vers un système mondial multipolaire semblait aussi improbable que l’effondrement du régime soviétique à son époque.
Cette évolution illustre l'importance de garder un chouia d'espoir devant le mur noir de l’horreur politique.
Je songe à cette Union européenne déconnectée qui, sous prétexte de défendre la démocratie, impose une gouvernance rappelant davantage l’ex-totalitarisme nazi ou soviétique que la pensée philosophique d’un Socrate.
Sous la houlette russo-chinoise, l'Inde, le Pakistan, l'Iran et la Mongolie devraient accéder au statut de membres permanents des BRICS. Ça fait du monde tout ça, mine de rien ! Ce n’est pas le monde multipolaire qui gagne, mais bel et bien l’Unipolaire cher aux globalistes qui pourrit par la racine, par bêtise et mégalomanie !
Les antagonismes stratégiques se précisent désormais : OTAN contre OCS, OTAN contre BRICS, OTAN contre les nations du sud. En résumé, l’Otan ne changera pas le menu de sa carte : la guerre ou la mort, pardonnez le pléonasme !
Les spécialistes en faux et usage de faux mettront tout en œuvre pour nous convaincre, via des médias sous contrôle, de la nécessité de toutes les guerres, faisant tout pour les déclencher, sachant que ceux qui la déclenchent ne la font pas !
Parallèlement, les personnes crédules continueront d'adhérer à la méthode d'autosuggestion positive, chère à l'infortuné docteur Coué.