Des élections présidentielles, Zbidi un candidat de rencontre…

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Zbidi n’était pas le premier choix de « l’establishment »: c’est le candidat par défaut, le candidat faute de mieux.

Il y a peu, l’establishment, bon gré malgré, en trainant des pieds s’était rangé derrière Chahed. L’homme à l’époque paraissait marcher sur les eaux, il avait réuni autour de lui le banc et l’arrière banc de la réaction.

Tout ce que comptait la Tunisie en carriéristes s’étaient agglomérés autour de lui ,en plus Ennahdha lui avait donné son onction dans un partage équitable du butin, à l’un ceci à l’autre cela nous a-t-on expliqué alors même que le peuple Tunisien ne s’était pas encore prononcé.

Et patatras, la mort du président de la république et la modification du calendrier électoral a fait exploser en vol le candidat Chahed, réduit aujourd’hui à la portion congrue et en fort mauvaise posture.

Chahed redevenu un candidat subalterne, L’establishment ne pouvait pas frayer avec la camarilla invraisemblable de l’offre de la réaction, des bandits notoires, des repris de justice, des suppôts de la guerre civile.

On a dès lors, toutes affaires cessantes, « créé » le candidat Zbidi. Il était extraordinaire de voir ce flot de propagande, cette campagne probablement à grand frais des « spins doctors » de la communication.

L’establishment doit se mordre les doigts, car l’entrée en lice de son candidat a été catastrophique et son programme en 5 électrochocs a suscité sur les réseaux sociaux railleries et sarcasmes.

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