Zaghouan, Djébel Oust

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Qu’il est attrayant mon pays, ses villes, ses campagnes, ses ruines et remparts, ses cours d’eau ! Qu’elle est verte, ma vallée, splendide comme une flamboyante orchidée !

Pourquoi ce vau-l’eau, cette impression de vacuité, d’abandon, d’inutilité alors que nous disposons du site enchanteur de la station thermale, nichée au creux de la montagne pleine de vestiges romains et inondée d’eaux chaudes et bénies de Dieu…

L’espace est grand et étendu : deux hôtels corrects et convenables, une station thermale où on prodigue les meilleurs soins à une flopée de curistes, venus de tous les coins de la Tunisie, soigner leurs rhumatismes et leurs maux chroniques...Des bungalows ; spacieux et fort bien équipés, entourés de verdure luxuriante, ressemblant à des chalets d’Ain draham sont parsemés dans un sorte d’enclos agricole, prolongeant l’hôtel dans des recoins dispersés et jouxtant le hammam dit « âreka » et le centre des handicapés invalides !

Plus bas, à droite en descendant vers le centre, on trouve les magnifiques thermes romains, découverts il y a quelques années par Monsieur Fantar et où une équipe d’archéologues français se livre à des fouilles minutieuses !

Si cette station est connue pour les propriétés de sa source d’eau chaude exploitée depuis l’Antiquité et Pompée aujourd’hui à cent mètres de profondeur, on n’a de cesse d’escalader la montagne qui se présente en épingle à cheveux derrière l’hôtel, présentant un spectacle merveilleux.

On a d’abord une petite esplanade de bancs en pierre appelée : place de Abu el ââla el mââri, à notre gauche où on s’assied pour un long moment de méditation, remontant les siècles d’apogée anté-arabe d’érudition et de savoir, dominant sur notre droite l’étendue de la plaine rocailleuse !

Montant un peu plus, on découvre un autre espace insolite : un théâtre romain d’air libre, avec son esplanade, sa pancarte et sa scène encore intacte donnant sur un parterre circonscrit ! Un régal romain digne d’Hadrien fils adoptif de l’Empereur Trajan…

On rebrousse chemin car les carrières nous stoppent net et nous empêchent de continuer notre randonnée.

Les mots flatteurs de cette région encore vierge et délaissée après la révolution peuvent-ils vaincre tous les maux, contribuer à la restauration d’un site idyllique ? C’Est-ce QUE NOUS VERRONS PAR LA SUITE

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