Corruption, neuf sources potentielles et quatre principales conséquences

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Corruption, neuf sources potentielles et quatre principales conséquences : juste pour délimiter le champ de l’exercice de la lutte contre la corruption à la lumière des expériences, mais aussi de la littérature :

(1) LA TAILLE DU SECTEUR PUBLIC (SP):

Plus elle est large, et plus les agents économiques en dépendent ; ce qui inciterait les capteurs potentiels de la rente à en ‘’capter les responsables’’. (Nb ; cela ne veut pas dire aussi que la taille du SP devrait être nulle dans des conditions concrètes précises).

(2) LA QUALITÉ DE LA RÉGLEMENTATION :

Elle a toujours été objet de conflits entre groupes de pressions. Ces conflits sont souvent soldés par :

(1) Une réglementation en faveur de la partie la plus forte dans le conflit à mesure que l’Etat est faible, et que le chargé des affaires publiques est corrompu.

(2) Une réglementation molle et permissive, comme par exemple :

(I) l’évasion fiscale si les textes sont interprétables dans plus qu’un sens, ou

(II) le privilège démérité donné à un groupe spécifique de la population (licence d’importation, franchise, services de santé publique,), ou aussi quand

(III) les sanctions de la corruption coûtent moins que la valeur de la corruption.

(3) LE DEGRÉ DE LA CONCURRENCE :

Plus les conditions de compétition (dans les marchés, les activités de production, le recrutement, les examens scolaires,), de transparence ainsi que de libre accès et sortie sont de mise, moins prononcée sera la tentation à la corruption.

(4) LA STRUCTURE DU GOUVERNEMENT :

Quand ce dernier est initialement formé sous la pression de groupes cherchant la rente, ou en comporte des représentants, la tendance vers l’instauration de mécanismes de corruption est plus probable.

(5) LA DÉCENTRALISATION :

Certaines expériences dans le monde montrent que la décentralisation du pouvoir fait courir le risque de la corruption quand le pouvoir central est éloigné du contrôle et perd sa présence dans les régions et dans les différents niveaux intermédiaires de l’Etat.

Ceci devient plus évident en l’absence d’équilibre institutionnel de pouvoir et de contre-pouvoir.

(6) L’impact (6-1) de la culture, (6-2) des valeurs, (6-3) du genre, et (6-4) des caractéristiques invariantes telles que la géographie et l'histoire (clair, mais ça demande des pans verbeux pour illustrations).

LES CONSÉQUENCES :

Brièvement :

(1) Plus d'inégalités de chances et de disparités sociales,

(2) plus faible productivité globale,

(3) plus bas sentier d’accumulation du capital et donc de création de la richesse,

(4) plus de distorsions dans les secteurs public et privé.

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