Banque centrale de Tunisie : De quel « âge d’or » parle-t-on ???

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Je n’arrive pas à comprendre s’il n’y a pas des thèmes à discuter pendant la crise autres que l’indépendance de la BCT et les “performances inédites d’autrefois’’.

C’est d’ailleurs le même scénario de 2012, où l’indépendance de la BCT qui est un problème hautement technique, du champ de l’Economique et n’est pas une question traitable dans les plateaux télévisés entre artistes et politiciens, a fait entrer le pays dans un cycle de débats de sourds et de jeu à somme nulle.

- De quelle ‘’indépendance à revoir et à renforcer au juste’’ ? La BCT, n’est-t-elle pas actuellement parmi les Banques Centrales les plus indépendantes au monde, toutes combinaisons de critères confondues ? Cela avait-il amélioré sa performance ?

- De quel « âge d’or » parle-t-on ? Ne serait-ce que par comparaison à la période-Ghnima ou Nouira. Donnez à un non-initié :

(1) un régime de change fixe, avec un écart entre son statut de jure et de facto,

(2) un marché financier sous répression financière stricte,

(3) un statut de Gouverneur redevable à celui qui l’a nommé discrétionnairement (le président de la république),

(4) une vente/privatisation périodique d’actifs publics (Ciments, Telecom) donnant une bouffée d’oxygène à une économie à court de souffle,

(5) des séries statistiques clés infra-annuelles curieusement majoritairement stationnaires sur la période 1991-2000, (pour dire qu’elles sont vraisemblablement manipulées), et

(6) un régime politique autocratique. Dans ce cas, il vous parlerait d’âge d’or et de performance exemplaire.

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