Tunisie : les écueils de la transition

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Ces dernières années la Tunisie était un grand workshop offrant beaucoup de leçons:

- Un économiste qui n’a pas le sens de la critique scientifique et du perpétuel apprentissage, ne peut pas être innovateur et il ne faut pas s’attendre à ce qu’il apporte des solutions. L’innovation exige, outre la compétence, la liberté de l’esprit.

- Un politicien qui n’a pas le sens de la responsabilité morale et fait semer le doute dans la population, il ne faut pas s’attendre à ce qu’il privilégie le collectif au personnel, même s’il mobilise les meilleurs conseillers de la Com.

- Un citoyen qui ne sait pas profiter de l’espace des libertés car ,peut-être, il ne l’apprécie pas à sa juste valeur, il ne faut pas s’attendre à ce qu’il contribue à la construction de la démocratie.

- Un homme d’affaire qui n’investit pas dans la démocratie, va voir son rendement de long terme régresser.

- Un intellectuel qui ne joue pas son rôle originel d’approfondir la compréhension des problèmes collectifs sans attendre un retour, est un handicap qui s’ajoute aux écueils de la transition.

- Un parti de l'opposition qui fonde son discours sur la critique des autres partis sans apporter de véritable alternatives-viables, est une ratée future équipe gouvernante.

- Un salarié qui ne justifie pas son salaire par le travail qui lui est demandé est un fardeau sur la collectivité.

Imaginons que ces acteurs étaient réunis autour du même esprit de partage, des objectifs collectifs, des efforts fournis et de la richesse créée.

Je crois que chacun trouverait son compte, car ainsi réalisé le Contrat Social, synthétisé dans l’Etat dont le représentant officiel, ici le Président, devrait en avoir la conviction ferme pour faire en sorte qu’il mène à bien sa mission.

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